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27 janvier 2018

Genèse et extension d’un nouveau courant de l’anarchisme : l’anti-oppression. Guide documentaire sur internet

Par Irène Pereira

Plusieurs travaux ont été consacrés ces dernières années, notamment au Canada, à présenter un courant actuel de l’anarchisme : l’anti-oppression. Petit guide quant à des ressources documentaires disponibles sur internet.

1. Filiations historiques et théoriques

Les articles qui ont été consacrés au Canada à l’anarchisme comme anti-oppression font remonter celui-ci au renouveau militant des années 1990 en lien avec l’altermondialisme. Néanmoins, il est possible de déceler plusieurs filiations plus anciennes de l’anti-oppression dans les années 1970.

* L’éducation populaire anti-oppressive

Tout d’abord ce terme d’oppression n’est pas sans rappeler la notion d’oppression chez le pédagogue brésilien Paulo Freire (auteur de La pédagogie des opprimés, Éditions François Maspero, 1974). Les pratiques de conscientisation des cercles de culture ont gardé une certaine popularité au Canada ; voir par exemple le Collectif Québécois de Conscientisation, fondé en 1977 sous le nom de Regroupement des organisateurs et organisatrices communautaires du Québec (ROCQ) et relancé en 1983 sous le nom de Collectif Québécois de Conscientisation (CQC).

* Le mouvement féministe

Le mouvement féministe a mis en place des pratiques qui ont été proche de celle de l’éducation populaire de Paulo Freire avec les groupes non-mixtes de parole ou groupe de conscientisation. La non-mixité, qui est un outil militant, ne doit pas être confondue avec une stratégie politique du mouvement lesbien politique dans les années 1980, appelé « séparatisme ». La non-mixité n’est pas un projet de société, elle consiste juste en un outil facilitant la réflexion et la prise de décision autonome de certains groupes socialement minorés. Mais le mouvement féministe ne se montre pas aveugle aux rapports sociaux qui peuvent se rejouer dans les groupes non-mixtes comme l’a mis en avant par la chercheuse américaine en science politique Jo Freeman.

Voir : Freeman Jo, « La tyrannie de l’absence de structure » (1re éd. : mai 1970). URL : https://infokiosques.net/article.php3?id_article=2

* La psychologie sociale libertaire

On trouve en France dans les années 1970 un intérêt, chez des auteurs que l’on peut qualifier de libertaires, pour la question des relations de pouvoir dans la dynamique des groupes restreints (Robert Pagès). Cet intérêt pour le niveau micro-social est également présent, par exemple, chez Félix Guattari avec le thème des « révolutions moléculaires » ou chez Georges Lapassade et René Lourau avec « l’analyse institutionnelle ».

Voir :

Lourau René, « L’Éducation libertaire », L’Homme et la Société, n° 123-124, 1997, p. 45-55. URL : http ://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1997_num_123_1_2878

Pagès Robert, « Marxisme, Anarchisme et psychologie sociale » (1re éd. : 1962). URL : http://www.fondation-besnard.org/IMG/pdf/Robert_Pages_Marxisme_anarchisme_psychologie_sociale.pdf

Guattari Félix, « Le capitalisme mondial intégré et la Révolution moléculaire » (communication de 1981). URL : http://1libertaire.free.fr/Guattari4.html

* Le Black Feminism

La pensée féministe noire américaine propose non pas de hiérarchiser les fronts de luttes, mais de les articuler : sexe, race, classe. C’est ce que propose en 1979 le Combahee River Manifesto. La « race » désigne ici une construction sociale et non une réalité biologique. Cette articulation est souvent connue aujourd’hui sous le nom d’intersectionnalité.

Mais la pensée Black Feminist ne se limite pas à cela. En effet, le mouvement noir américain depuis les années 1970 (parallèlement en France au mouvement régionaliste) a développé toute une réflexion autour de la notion de « colonialisme interne » (le sociologue américain Robert Blauner).

Enfin, il faut souligner que les auteures féministes noires américaines comme Patricia Hill Collins développent la thèse selon laquelle la matrice des dominations ne recouvre pas seulement plusieurs axes (tels que la classe, le sexe ou la race), mais également plusieurs niveaux qui sont : interpersonnel, disciplinaire, hégémonique et structurel. La distinction entre l’existence de différents niveaux dans la matrice des dominations explique la nécessité d’articuler en même temps des luttes au niveau interpersonnel et au niveau structurel.

L’épistémologie Black Feminist essaie d’articuler l’idée selon laquelle les sujets de production de savoirs sont socialement situés et celle de la production d’un savoir scientifique objectif.

La pensée Black Feminist ne trouve pas sa filiation dans la pensée post-moderne des années 1980, elle est antérieure à cela. Elle est plutôt à l’origine influencée par le cadre matérialiste du marxisme. Elle accorde une grande importance aux questions d’inégalités sociales de classe. Ces figures majeures, comme bell hooks, sont elles-mêmes issues de milieux sociaux modestes.

Voir :

Collectif, « Regards sur l’intersectionnalité » (mai 2012). URL : https://www.criviff.qc.ca/sites/criviff.qc.ca/files/publications/pub_06112012_83352.pdf

Blauner, Robert, “Internal Colonialism and Ghetto Revolt”, Social Problems, vol. 16, n° 4, spting 1969, p. 393–408. URL :www.jstor.org/stable/799949 [accès payant]

hooks bell, De la marge au centre. Théorie féministe, Paris, Cambourakis, 2017.

Hill Collins Patricia, Black Feminist Though. Knowledge, Consciousness and the Politics of Empowerment (New York and London, Routledge, 2000). Livre disponible sur internet : https://uniteyouthdublin.files.wordpress.com/2015/01/black-feminist-though-by-patricia-hill-collins.pdf

2. Mouvances actuelles de l’anti-oppression

* Au Canada

Le CRAC (Collectif de recherche pour l’autonomie collective) a publié une série d’article pour présenter la mouvance anti-autoritaire québécoise qui se situe dans l’approche anti-oppressive. Les auteures distinguent trois sous-mouvances :

– La mouvance féministe radicale et proféministe : influencée par le féminisme matérialiste et l’anarcha-féminisme. Elles n’hésitent pas à rappeler que les Mujeres Libres en Espagne étaient également une organisation non-mixte. Voir : Fiore Gabriella, « L’anarcha-féminisme », Possibles, vol. 38, n° 1, été 2014, p. 71-78. URL : http://redtac.org/possibles/2014/12/06/lanarcha-feminisme/

– La mouvance queer radicale : influencée par l’anarcho-queer et le queer of color. Voir sur l’anarcho-queer : Baroque Fray et Tegan Eanelli, Vers la plus queer des insurrections, Paris, Libertalia, 2016

– La mouvance people of color : influencée par l’anti-colonialisme anarchiste, l’anti-fascisme, la théorie critique de la race et la pensée décoloniale. Voir, par exemple, plusieurs textes sur The Anarchist Library : http://theanarchistlibrary.org/category/topic/anarchist-people-of-color)

* Ailleurs dans le monde, quelques exemples :

– En Irlande, l’organisation communiste libertaire Workers Solidarity Movement – (https://www.wsm.ie/) se revendique de l’approche anti-oppression.

– En France, l’anti-oppression se développe plutôt dans la mouvance féministe autonome et LBGTIQ ou encore dans la mouvance communiste libertaire plus organisée, comme avec le Front Anti-Patriarcal de la CGA-RP (https://frontantipatriarcal.wordpress.com/a-propos/)

– L’Assemblée des femmes de la Fédération Anarchiste britannique. Voir sur la « théorie du privilège » : http://www.afed.org.uk/2017/10/13/misogyny-in-politics-its-not-trump-its-trotskyists/

3. Quelques controverses actuelles : éclairages

* Alliances et coalitions

Parfois l’anti-oppression est perçue par ceux qui ne connaissent pas bien cette approche comme une conception qui conduit à un repli identitaire sur des groupes d’appartenances (ex : femme, LGBT+, racisé-e-s). En réalité, une grande partie de la littérature anti-oppression est consacrée à la question des alliés et des coalitions : comment prendre conscience de ses privilèges ? comment être un-e allié-e (ou complice) ? comment construire du consensus pour parvenir à la mise en place de coalitions ?

Voir : « Des complices, pas des alliés : abolir le complexe industriel de l’Allié » (traduction en français d’un texte en anglais du 5 février 2014). URL : https://antidev.wordpress.com/2015/01/25/des-complices-pas-des-allies/

* La notion de micro-agressions

La question de la psychologie sociale apparaît, par exemple, présente autour de la question des « micro-agressions », notion issue du psychologue social noir américain Chester Pierce dans les années 1970. Elle pose l’intérêt d’établir un lien entre les niveaux micro-, méso et macro-sociologique. Pour cela, il est possible de prendre l’exemple du harcèlement scolaire. Le harcèlement est provoqué par l’accumulation de remarques qui prises individuellement peuvent paraître anodines. C’est leur répétition qui peut provoquer des situations plus graves comme la phobie scolaire, voire le suicide. À un niveau macrosocial, on peut constater que le décrochage scolaire touche 10 % des 18-24 ans et qu’une partie est imputable au harcèlement. Or, certaines catégories sociales sont plus spécifiquement à risque : personnes perçues comme LGBT, élèves en situation de handicap. C’est cette continuité entre niveau micro- (interpersonnel) et niveau macro (structurel) qui explique la nécessité de prendre en compte les pratiques anti-oppression.

Voir au sujet de la notion de « micro-agression » :

« Discussion sur les micro-agressions » (17 mars 2017). URL :

https://naopsite.wordpress.com/2017/03/17/discussion-sur-les-micro-agressions/

* Les débats sur les groupes non-mixtes (non-mixité de sexe et de race) et les safe spaces

Il est possible de constater que les universités canadiennes connaissent des débats assez similaires à ceux que connaît la France autour de la non-mixité (Festival Afro-féministe, Camp d’été décolonial ou encore « Paroles non-blanches » à l’Université Paris 8). Mais, au Canada, ces débats sont plutôt provoqués par les « safe space ». À l’origine, il s’agissait dans les années 1970 d’espaces où les personnes LGBT pouvaient se réunir sans risquer d’être confrontées à des agressions physiques ou verbales.

Voir au sujet des « Safe spaces » dans l’Université canadienne :

Baillargeon Normand, « Un musellement de l’Université ? » (mars 2016). URL : https://voir.ca/chroniques/prise-de-tete/2016/03/23/un-musellement-de-luniversite/

Turcotte-Summers Jonathan, « En défense des pratiques anti-oppression à l’Université. Réplique à Normand Baillageon » (avril 2016). URL : https ://ricochet.media/fr/1072/en-defense-des-pratiques-antioppressives-a-luniversite

* L’antiracisme politique et l’intersectionnalité des luttes

Il existe une autre controverse dans les milieux antiracistes politiques qui déborde souvent en France sur le milieu anarchiste. En effet, certains groupes antiracistes politiques défendent la priorité de l’antiracisme sur les autres fronts de lutte (comme le Parti des Indigènes de la République). Ce n’est pas le cas de tous les groupes antiraciste politique. Par exemple, le collectif afroféministe Mwasi défend une approche intersectionnelle (https://mwasicollectif.com/). On trouve également cette intersectionnalité aux États-Unis par exemple dans le mouvement Black Lives Matter (https://blacklivesmatter.com/) : lutte contre le racisme, féminisme, lutte contre les LGBT-phobie ou encore contre le « validisme » (discrimination structurelle à l’égard des personnes en situation de handicap).

Parfois la stratégie qui consiste à prioriser l’antiracisme est qualifiée de « décoloniale ». Il faut néanmoins remarquer que les auteures féministes décoloniales Abya Yala (Amériques) récusent cette thèse considérant qu’il s’agit d’articuler pensée Black feminism et pensée décoloniale latino-américaine (issue de Anibal Quijano en particulier).

Voir :

Curiel Ochy, « Décoloniser le féminisme : une perspective d’Amérique latine et des Caraïbes » (publication en français le 28 janvier 2014. URL : http://verrederegles.tumblr.com/post/74838163536

Corcuff Philippe, « Indigènes de la République, pluralité des dominations et convergences des mouvements sociaux. En partant de textes de Houria Bouteldja et de quelques autres », Grand Angle (9 juillet 2015). URL : http://www.grand-angle-libertaire.net/indigenes-de-la-republique-pluralite-des-dominations-et-convergences-des-mouvements-sociaux-philippe-corcuff/

Falquet Jules, « Les racines féministes et lesbiennes autonomes de la proposition décoloniale d’Abaya Yala », Contretemps web (avril 2017). URL : Partie 1 : https://www.contretemps.eu/racines-feministes-lesbiennes-autonomes-dabya-yala/ ; et Partie 2 : https://www.contretemps.eu/racines-feministes-lesbiennes-autonomes-decoloniale-dabya-yala/

* Exemples de pratiques anti-oppressions

« 1) une activité des lignes de pouvoir où les personnes se déplacent vers l’avant ou l’arrière selon une liste d’axes de pouvoir pour qu’elles puissent constater leur pouvoir et leurs privilèges relativement aux autres ;

2) des ateliers antiracistes pour établir une meilleure compréhension de la suprématie blanche et du privilège blanc ;

3) des ateliers « transgenre 101 » pour approfondir la compréhension des identités et des luttes queers et transgenres ;

4) des ateliers sur le langage de la domination visant le développement d’aptitudes de communication plus respectueuses et inclusives ;

5) des périodes de réflexion au début et à la fin des réunions pour nommer et respecter les états et les processus affectifs des autres ;

6) la désignation d’une personne dont la responsabilité est de reconnaître les tensions et de jouer un rôle de médiation, le cas échéant ;

7) des stratégies de listes de tour de parole pour s’assurer que chaque personne qui veut parler a l’occasion de le faire ;

8) le partage des tâches pour promouvoir le partage des compétences et réduire la spécialisation qui peut mener au « pouvoir sur » ».

Extrait de : Breton Émilie, Jeppesen Sandra, Kruzynski Anna et Rachel Sarrasin, « Les féminismes au cœur de l’anarchisme contemporain au Québec : des pratiques intersectionnelles sur le terrain », Recherches féministes, volume 28, n° 2, 2015, p. 199–222 (1re éd. en anglais en 2012). URL : https://www.erudit.org/fr/revues/rf/2015-v28-n2-rf02280/1034182ar/

Par ailleurs, sur le CRAC (Collectif de recherche sur l’autonomie collective)-kébec, voir Sarrasin Rachel, Kruzynski Anna, Jeppesen Sandra et Émilie,Breton, « Radicaliser l’action collective : portrait de l’option libertaire au Québec », Lien social et Politiques, n° 68, automne 2012, p. 141-166. URL : https://www.erudit.org/fr/revues/lsp/2012-n68-n68/1014809ar/www.crac-kebec.org/files/comic_on_sexuality_2010.pdf

Bibliographie complémentaire

* Dans les pays et régions francophones :

– Québec :

Fortier Ashley, Kruzynski Anna, Leblanc Jacinthe, Newbold Leah, Pirotte Magaly et Coco Riot, « Questionnements sur la compréhension de militantEs libertaires Queer et féministes au Québec à l’égard du Nous femmes et de la non-mixité : recoupements et divergences », Cahiers de l’IREF (UQAM), n° 19, 2009, p. 23-32. URL : http://bv.cdeacf.ca/CF_PDF/56673.pdf#page=25

– En France, voir par exemple, anarcha-féminisme et anti-racisme politique :

Texte collectif « Libertaires sans concession contre l’islamophobie » (3 octobre 2012). URL : http://lautrement93.over-blog.com/article-appel-libertaires-et-sans-concessions-contre-l-islamophobie-110827688.html

Plusieurs articles dans le mensuel Alternative libertaire, dont par exemple : Hourya (AL Tarn) « Intersectionnalité : Qu’est-ce que le féminisme décolonial ? », n° 266, novembre 2016. URL : http://www.alternativelibertaire.org/?Intersectionnalite-Qu-est-ce-que

Plusieurs brochures sur Infokiosques.net (https://infokiosques.net/) développent des positions s’inscrivant dans la mouvance de l’anti-oppression.

– Voir également sur le site de réflexions libertaires Grand Angle :

Dupuis-Déri Francis et Irène Pereira, « Les libertaires, l’intersectionnalité, les races et l’islamophobie » (4 mars 2017). URL : http://www.grand-angle-libertaire.net/les-libertaires-lintersectionnalite-les-races-lislamophobie-etc-dialogue-sur-les-contextes-francais-et-quebecois/

Dupuis-Déri Francis, « Que faire de l’État dans la théorie de l’intersectionnalité ? Une réflexion anarchiste » (4 mars 2017 ; 1re éd. anglaise : 2016). URL : http://www.grand-angle-libertaire.net/que-faire-de-letat-dans-la-theorie-de-lintersectionnalite-une-reflexion-anarchiste/

Pereira Irène, « L’anarchisme comme anti-oppression » (20 mai 2017). URL : http://www.grand-angle-libertaire.net/lanarchisme-comme-anti-oppression/

* Dans les pays et régions anglophones :

– Grande-Bretagne :

AG de l’assemblée des femmes de la Fédération Anarchiste britannique ; version traduite en français par l’ex-Groupe Regard noir de la Fédération Anarchiste française : « Une analyse anarchiste de la Théorie du privilège » (2016). URL : https ://paris-luttes.info/une-analyse-anarchiste-de-la-4010

– Canada :

Anti-oppression zines : https://www.sproutdistro.com/catalog/zines/anti-oppression/

Lazar Hillary, « Until All Are Free : Black Feminism, Anarchism and Interlocking Oppression » (2016). URL : https://anarchiststudies.org/2016/12/15/until-all-are-free-black-feminism-anarchism-and-interlocking-oppression-by-hillary-lazar/

Luchies Timothy :

« Anti-oppression as pedagogy; prefiguration as praxis », Interface, vol. 6 (1), May 2014, p. 99-129. URL :

http://www.interfacejournal.net/wordpress/wp-content/uploads/2014/06/Interface-6-1-Luchies.pdf  

« The Promise of Prefiguration : Theorizing Anarchism and Anti-Oppression » (Working Paper, June 2012). URL : https://www.cpsa-acsp.ca/papers-2012/Luchies.pdf

Anarchism of Color : http://www.coloursofresistance.org/category/race-and-anarchism/

Anarchist People of Color (APOC), « Anarchy In The Town. An intro for people of color » (2015). URL : http://theanarchistlibrary.org/library/anarchist-people-of-color-anarchy-in-the-town

– Plus spécifiquement sur la mouvance anti-oppression queer canadienne :

Pabion Laurie, Le processus de construction de l’identité collective du mouvement queer montréalais : perspectives militantes francophones (mémoire de maîtrise de science politique, Université de Montréal, février 2016). URL : https://papyrus.bib.umontreal.ca/xmlui/bitstream/handle/1866/14007/Pabion_Laurie_2016_memoire.pdf?sequence=2&isAllowed=y

Gingras-Olivier Marie-Claude, « Les pratiques artistiques queers et féministes au Québec : art et activisme en tous lieux », Recherches féministes, vol. 27, n° 2, 2014, p. 153-169. URL : https://www.erudit.org/fr/revues/rf/2014-v27-n2-rf01646/1027923ar/

– En Irlande :

Workers Solidarity Movement https://www.wsm.ie/

Voir en particulier :

« Anarchism, Oppression, and Exploitation » (October 2016). URL : https://www.wsm.ie/c/anarchism-oppression-exploitation-policy

« Insurrections at the ntersections : feminism, intersectionality and anarchism » (2012). URL : https://www.wsm.ie/c/insurrections-intersections-feminism-intersectionality-and-anarchism

* Une première version de ce texte (affinée, actualisée et complétée pour le site Grand Angle) a été publiée sur le site de l’IRESMO, le 25 août 2017, https://iresmo.jimdo.com/2017/08/25/l-anti-oppression-gen%C3%A8se-et-extension-d-un-nouveau-courant-de-l-anarchisme/

Irène Pereira est sociologue, philosophe et militante libertaire. Elle vient de publier : Paulo Freire, pédagogue des opprimé-e-s (Éditions Libertalia, janvier 2018, http://www.editionslibertalia.com/catalogue/nautre-ecole/paulo-freire-pedagogue-des-opprime-e-s).

Les commentaires sont modérés (les points de vue non argumentés et/ou agressifs ne sont pas retenus).

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