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8 octobre 2013

Produire ? Détruire peut-être ?

En avant première, ou en parallèle peut-être, ou encore en arrière-plan de la rencontre entre Anselm Jappe et Cédric Durand proposée par Grand Angle libertaire, une illustration photographique.

Les photos ci-dessous ont été prises pendant la Nuit blanche de Paris, le 5 octobre dernier et sont des instantanés de la video-art visuel de Santiago Sierra. L’oeuvre s’appelle « Destroyed Words » et dure 29 minutes.

Cet artiste espagnol a fait construire aux quatre coins du monde le mot KAPITALISM en lettres géantes, dans la matière la plus représentative du pays – Australie, Papouasie, France, Pays bas, Allemagne…

Puis, il les a fait détruire de manière spectaculaire, par le feu, à la tronçonneuse, mangées par des porcs d’élevage, abattues à la masse, etc.

Le fait que ce projet, commencé en 2010, ait été réalisé dans le désordre d’écriture du mot, dévoile en même temps l’intention derrière le travail : montrer la relation entre la destruction du milieu et de la ressource occasionnée par le capitalisme au prétexte de produire. Et par retour, la production artistique de Santiago Sierra, au moyen de la destruction du symbole.

 

Son site avec la video complète de Destroyed word :  http://www.santiago-sierra.com/muestravideo_1024.php?x=2&ar=201206

On peut également aller sur le site du Musée Herzliya – Israël – pour une bio de l’artiste, et d’autres expos sur le thème « les problèmes des autres« , où conflits, altérités, sont l’objet artistique, mais comme vu de loin, par des spectateurs non engagés…

 

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(photos Vidal)

reflété sous les spectateurs nombreux, patiemment fascinés par la lente destruction qui prend place sous leur regard, les lettres du mot Kapitalism

reflétées sous les spectateurs nombreux, patiemment fascinés par la lente destruction qui prend place sous leur regard, les lettres du mot Kapitalism

 

Vidal


 

 

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